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Seconde partie: les annexes

Annexe 1 : Représentation graphique des hormones thyroïdiennes T₃ et T₄

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Annexe 2 : Maladie d'Hashimoto

Note préliminaire:

     Il n'est pas dans mes intentions ici de me substituer à votre médecin, mais j’aborde un sujet complexe d’assimilation de l’iode provenant de l’alimentation par la thyroïde. Cet élément joue en effet un rôle très important dans notre système hormonal et immunitaire. Une éducation avancée en biologie animale m’a aidé à assimiler certains principes généraux qui sont également applicables chez les humains ...certes, avec leurs spécificités.

     D'autre part, l’utilisation de l’iode (essentiellement minéral) représente un enjeu de première importance en ce qui me concerne. En effet, mon organisme est affecté depuis déjà une bonne décennie par la « maladie d'Hashimoto ». Celle-ci est en réalité une hypothyroïdie d'origine auto-immunitaire qui affecte généralement les femmes, plus rarement les hommes. Donc, cela m'a poussé à mieux comprendre ce dérèglement interne. J’ai aussi recherché la meilleure façon de le contenir ...d’où mon intérêt sur le sujet. J’ai donc questionné plusieurs médecins endocrinologues spécialisés en maladies du métabolisme et nutrition. De récentes publications sur le sujet m'ont également aidé à cerner le problème et à prendre connaissance des traitements proposés. Malheureusement, certaines méthodes sont radicales sans être vraiment nécessaires. Je me suis enfin renseigné sur une alimentation plus appropriée. Mais, j'ai surtout appris qu'on pouvait vivre normalement avec ce dysfonctionnement, surtout lorsque on travaille à l'air libre, dans une nature non polluée, en s'appuyant sur le pouvoir de certaines plantes ...par le biais des huiles essentielles, le magnétisme ...par l'influence de certains minéraux, et encore quelques autres pouvoirs non encore élucidés par le raisonnement scientifique.

     Ainsi, je me limiterai à décrire quelques observations, car une thyroïde qui fonctionne mal peut aboutir à d'autres affections (maladie de Basedow, une hyperthyroïdie due à un excès de production d'hormones thyroïdiennes; thyroïdite de Quervain, une hypothyroïdie d'origine infectieuse; trouble enzymatique de la thyroïde, d'origine génétique; dysgénésie thyroïdienne congénitale; etc.). Cependant selon les observations médicales, l'hypothyroïdie auto-immune serait la plus fréquente.

     L'hypothyroïdie est une insuffisance en hormones thyroïdiennes due en majorité à un mauvais fonctionnement de la glande thyroïde. Elle est occasionnée par un manque d’iode, un mauvais fonctionnement de la thyroïde ou encore par des attaques d’anticorps attaquant la thyroïde. Dans ses grandes lignes, elle se traduit par un ralentissement du métabolisme. Elle occasionne un état général de fatigue, parfois des difficultés de se concentrer, des troubles de la mémoire, à d'autres une prise de poids, des crampes musculaires, des fourmillement ou engourdissement des extrémités, des troubles sexuels et même des problèmes cardiaques¹. Mais on observe également parfois une peau sèche, des ongles et cheveux cassants, ainsi que des règles irrégulières chez la femme. La forme d'hypothyroïdie la plus commune est la « maladie d'Hashimoto » qui consiste en une destruction de la glande thyroïde due à des taux d’anticorps antithyroïdiens anormalement élevés dans le sang.

     Pour des raisons encore mal connues, l’organisme réagit contre lui-même. C’est ce que l’on appelle « réaction auto-immune ». La thyroïde est envahie par des globules blancs et des anticorps sont produits contre la thyroïde (anticorps « anti-thyroïde »).

     La thyroïde ne sécrète alors plus suffisamment d’hormones thyroïdiennes. Par conséquent, cette maladie nécessite souvent un supplément hormonal. Pour confirmer le diagnostic, il faut réaliser une prise de sang qui dosera les hormones thyroïdiennes et la capacité du corps à les gérer (T₄, T₃, TSH), ainsi que les auto-anticorps thyroïdiens (AC anti-TPO, et AC anti-thyroglobuline).

     Certaines personnes atteintes de la thyroïdite d’Hashimoto présentent d’autres troubles endocriniens, tels qu’un diabète (trop de sucre dans le sang), une insuffisance surrénale² ou parathyroïdienne³, ainsi que d’autres maladies auto-immunes, comme une anémie pernicieuse, une polyarthrite rhumatoïde, un syndrome de Gougerot-Sjögren⁴ ou un lupus érythémateux⁵ disséminé (lupus).

     Le traitement consiste généralement à suppléer - journalièrement et à vie - des hormones thyroïdiennes par voie orale. C'est le cas des pastilles de Lévothyrox, d'Oroxine (Original), d'Eutroxsig (Generic) ou de gouttes de L-thyroxine (celles-ci ont l’avantage de renfermer le principe actif dans une solution d’alcool éthylique et d'huile de ricin, plus digeste et sans effet secondaire).

     D’autres se soignent par l’alimentation en étant suivis par un praticien nutritionniste, mais ici certaines difficultés émergent avec la précision des concentrations de principe(s) actif(s) trouvé(s) notamment dans les plantes (légumes, fruits). Néanmoins, dans certains cas, la guérison peut avoir lieu ...si on ne s’engage jamais dans la voie des médicaments issus de l’industrie pharmaceutique (cas constatés). Au contraire, si vous prenez chaque jour une dose médicamenteuse, vous serez en général contraint (sauf en de très rares exceptions) à prendre vos médicaments pour le restant de votre vie ! Moralité, avant de commencer tout traitement, n’hésitez pas à peser le pour et le contre !!!

     Comme dit plus haut, La thyroïdite d’Hashimoto est plus fréquente chez les femmes, surtout chez les femmes âgées, et est souvent héréditaire.

Annexe 3 : Teneur en iode de quelques aliments

* Les algues sont sous forme séchée ou déshydratée et leurs concentrations sont extrêmement variables en fonction de l'espèce, la région et de l'atmosphère d'où elles proviennent (µg d'iode par 100 g en poids humide). L'eau n'en contient que très peu.

Références:

     - Bibliothèque personnelle

     - Database of the iodine content of common food, ODS-NIH, USDA FDA, 2020

     - Fiches nutritionnelle des algues alimentaires, CEVA, 2014

     - Ginni, Nutr 26:367-89, 2006

     - Les troubles de la thyroïde, J.P. Willem, éd. Dauphin, 2018

     - Communications personnelles avec Dr. Georges M. IGLESIAS, endocrinologue en maladies nutritionnelles

        et du métabolisme (maintenant pensionné, mais donnant actuellement son expertise médicale au Vietnam)

     - Table de composition nutritionnelle Ciqual-Anses, 2013

     - Teneur en iode des aliments, Wikipédia, 2018 (fr.wikipedia.org)

     - www.aliments-nutrition.com/aliments-les-plus-riches-en-iode.php

     - www.ars.usda.gov

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